"Al Khovaresmi"
Post by Al KhovaresmiQue Jésus est le fils de Dieu ? car à lire la version française en tout
cas, il ne
fait aucun doute de la trinité... pourtant ce concept ne verra le jour
que plus
tard à Nicée, alors pourquoi !? et pourquoi des églises se posaient des
questions
sur Jésus fils de Dieu alors que c'est dit partout dans la bible
aujourd'hui ?
et vos sources ?
sur quoi vous basez vous pour affirmer de telle chose?
Post by Al KhovaresmiPost by ***@lommais je vais quand meme vous donnez un avant gout...
les manuscrits de la mer morte, vous connaissez?
http://www.bible-ouverte.ch/manuscr.htm
Oui la publication n'est pas terminée contrairement à ce qu'on dit
partout. Il reste encore
3 ou 4 volumes à achever. Et une fois que les documents sont publiés,
le travail ne fait
que commencer. Ce qui est sur, c'est que ces manuscrits posent plus de
questions qu'ils
n'en résoud et il me semble hasardeux de les utiliser comme la preuve
de l'authenticité
de la bible
Mer Morte, manuscrits de la, collection de manuscrits hébreux et
araméens dont la découverte successive commença en 1947 dans une série de
grottes de Jordanie, à l'extrémité nord-ouest de la mer Morte, dans la
région de Kirbet Qumran. Écrits à l'origine sur du cuir ou du papyrus, on en
dénombre plus de six cents plus ou moins bien conservés. Ils furent
attribués aux membres d'une secte juive inconnue jusqu'alors. Ils
comprennent des manuels de discipline, des livres de cantiques, des
commentaires bibliques et des textes apocalyptiques, dont deux des
exemplaires les plus anciens que l'on connaisse du livre d'Isaïe, presque
entièrement intacts, et des fragments de tous les livres de l'Ancien
Testament, sauf celui d'Esther. Parmi ces fragments figure une paraphrase
fantaisiste du livre de la Genèse. On retrouva également le texte en langue
originale de plusieurs livres classés parmi les Apocryphes et les
Pseudépigraphes. Ces textes, dont aucun ne fut inclus dans le canon
hébraïque de la Bible, sont Tobie, Sirac, les Jubilés, des passages d'Enoch
et le Testament de Lévi, jusque-là connus uniquement dans les anciennes
versions grecques, syriaques, latines et éthiopiques.
Découverte et exploration
Les sept principaux manuscrits furent découverts par des Bédouins et achetés
par l'Université hébraïque de Jérusalem, et par le monastère syrien
Saint-Marc de Jérusalem. Les manuscrits détenus par le monastère syrien
furent par la suite rachetés par le gouvernement israélien.
La découverte initiale des manuscrits fut suivie d'une exploration
scientifique des grottes environnantes sous les auspices du Département des
antiquités de Jordanie, l'École biblique et archéologique dominicaine de
Jérusalem et le Musée archéologique de Palestine (rebaptisé depuis musée
Rockefeller). Ces explorations, ainsi que d'autres acquisitions auprès des
Bédouins, permirent de retrouver des dizaines de milliers de fragments
supplémentaires et une liste de trésors enterrés, poinçonnée en caractères
hébreux sur des bandes de cuivre.
Les manuscrits semblent avoir appartenus à la bibliothèque de la secte juive
de ce qui est aujourd'hui Kirbet Qumran, près du lieu de découverte. Les
données paléographiques montrent que la plupart des documents furent écrits
200 av. J.-C. et 68 apr. J.-C. Les données archéologiques confirment la
dernière date, les fouilles effectuées indiquant que le site fut mis à sac
en 68 apr. J.-C. Une armée dirigée par le général romain Vespasien pourrait
avoir dévalisé la communauté, lors d'une expédition destinée à réprimer une
révolte juive commencée en 66 apr. J.-C. Les documents furent sans doute
cachés entre 66 et 68 apr. J.-C.
Contenu des manuscrits
La secte de Qumran est décrite dans les manuels de discipline comme une
sorte de Maison d'Israël, destinée à préparer la voie pour l'avènement
imminent du royaume de Dieu et le jour du jugement. Elle fut constituée
selon des principes communautaires en s'inspirant de l'organisation d'Israël
au temps de Moïse. Les membres étaient soumis à une période probatoire de
deux ou trois ans et étaient notés selon des degrés ascendants de pureté.
Les promotions et les rétrogradations étaient votées lors d'une réunion
annuelle. La direction spirituelle était confiée à trois prêtres aidés de
douze presbytres ("anciens") laïcs, et chaque "chapitre" était administré
par un responsable dont le statut était proche de celui d'un évêque. Les
responsables étaient placés sous l'autorité d'un "archevêque" ou "prince" de
l'ordre tout entier. L'étude de la Loi, première section de la Bible
hébraïque, était obligatoire et il était dit que son interprétation correcte
avait été transmise par une série d'instructeurs spirituels appelés
"commentateurs justes" ou "maîtres de justice". L'époque à laquelle la secte
vivait devait se terminer avec la venue d'un nouveau commentateur et
prophète (Deutéronome, XVIII, 18). Des indications sur une guerre finale
entre les "fils de la lumière" et les "fils des ténèbres" figurent dans l'un
des manuscrits.
Les analogies entre les croyances et les pratiques décrites dans les
manuscrits et celles attribuées aux Esséniens par le philosophe juif
hellénisant Philon et par l'historien juif Flavius Josèphe ont amené de
nombreux spécialistes à penser que la secte de Qumran avait un lien avec
cette secte. Cette identification est corroborée par les ?uvres de
l'écrivain romain Pline l'Ancien, qui rapporte qu'à son époque les Esséniens
vivaient dans la région de Kirbet Qumran. D'autres spécialistes font
ressortir les différences entre la secte de Qumran et les Esséniens,
penchant pour une affinité générale plutôt que pour une véritable identité.
Importance historique
On a trouvé dans les manuscrits des allusions à des personnes et à des
événements correspondant à la période hellénistique et aux débuts de la
période romaine de l'histoire juive. Un commentaire du livre de Nahum, par
exemple, mentionne un certain Démétrios et semble faire allusion à un
incident consigné par Flavius Josèphe qui eut lieu en 88 av. J.-C. Il
évoquait Démétrios III, roi de Syrie, et Alexandre Jannée, le roi asmonéen
(Maccabée). De même, des allusions répétées à un "maître de justice" furent
selon les cas considérées comme se référant à des personnages religieux : le
dernier grand prêtre juif légitime, Onias III, déposé en 175 av. J.-C., les
chefs des Maccabées - Matthias, le grand prêtre, et son fils le chef
militaire Juda Maccabée, Menahem, chef des Zélotes, en 66 apr. J.-C. Des
tentatives furent également entreprises pour rattacher des allusions,
notamment celles qui mentionnent un "mauvais prêtre" et "homme de
mensonges", à certains personnages notoires comme le grand prêtre juif
sacrilège Ménélas, Antiochos IV, roi de Syrie, le chef des Maccabées Jean
Hyrcan et Alexandre Jannée. Mais toutes ces identifications sont provisoires
et les opinions des experts sur le sujet divergent. Voir aussi Maccabées.
Les différents manuscrits bibliques trouvés parmi les rouleaux offrent un
texte antérieur de plusieurs siècles à ceux de la Massore et corroborent
parfois les interprétations conservées dans la version grecque des Septante
et d'autres versions anciennes. Ils sont par conséquent une aide inestimable
pour établir le texte original des Écritures hébraïques.
Importance pour les spécialistes de la Bible
De nombreuses idées exposées dans les manuscrits de la mer Morte se
retrouvent dans les Apocryphes et les Pseudépigraphes de l'Ancien Testament
et dans les parties les plus anciennes du Talmud. De plus, un certain
parallélisme avec des concepts iraniens montre à quel point la pensée juive
fut redevable à cette source pendant la période qui sépare les deux
Testaments.
Les liens entre la pensée et la langue des manuscrits et du Nouveau
Testament sont particulièrement intéressants. Dans les deux cas, l'accent
est mis sur l'imminence du royaume de Dieu, la nécessité d'un repentir
immédiat et la défaite annoncée de Bélial, l'esprit du mal. On trouve dans
les deux sources des références semblables au baptême dans l'Esprit saint,
ainsi qu'une caractérisation identique des fidèles en tant qu'"élus" et
"enfants de lumière" dans la Bible (Tite, I, 1, Pierre, I, 2, Éphésiens, V,
8). Ces parallèles sont d'autant plus saisissants que la secte de Qumran a
vécu à la même époque et dans la même région que Jean-Baptiste qui annonçait
les idées chrétiennes à venir. Bien qu'ils contiennent plusieurs idées
évoquant une théologie chrétienne, les manuscrits de la mer Morte n'offrent
aucun parallèle possible avec des doctrines chrétiennes aussi
caractéristiques que l'incarnation de la divinité, la rédemption indirecte
et le salut par la croix.
Les documents découverts parmi les manuscrits de la mer Morte furent publiés
par l'American School of Oriental Research, l'Université hébraïque et le
Service jordanien des antiquités. La plupart des manuscrits se trouvent
actuellement au Shrine of the Book, au musée Rockefeller de Jérusalem et au
musée du Département des antiquités d'Amman. Plusieurs traductions et
commentaires des manuscrits ont été publiés depuis leur découverte.
Qumran, également appelé Khirbet Qumran ("ruine de pierre"),
établissement juif de la Palestine antique près duquel furent découverts en
1947 les manuscrits de la mer Morte. Le site se trouve sur la rive
nord-ouest de la mer Morte, à 13 km au sud de Jéricho. À l'époque du Christ,
Qumran était le centre d'une grande communauté religieuse appartenant à la
secte des esséniens. Ceux-ci se séparèrent des autres courants religieux
juifs au IIe siècle av. J.-C. Persécutés par les Maccabées, ils se
retirèrent dans le désert, ce qui convenait à leur vie ascétique.
Le site de Qumran, où ils vécurent nombreux, installés dans les grottes des
falaises environnantes, fut probablement occupé vers
135 av. J.-C. Il fut temporairement abandonné après un tremblement de terre
en 31 av. J.-C. et détruit
par les Romains en 68 apr. J.-C. Il fut habité une dernière fois en 132-135
apr. J.-C. par les insurgés de la révolte de Bar Kocheba.
Après la découverte des manuscrits, Qumran fut soigneusement fouillé de 1946
à 1956. Les archéologues purent identifier certaines salles qui avaient
servi à l'étude et au culte, ainsi que d'autres où étaient sans doute pris
les repas en commun, une grande pièce avec des encriers (peut-être le
scriptorium où étaient copiés les manuscrits) et enfin des bassins pour les
bains. Les fouilles révélèrent également un cimetière proche comprenant plus
de 1 000 tombes.