Le 03/09/2018 à 11:44, Où sont passés le coffre et la femme de Benalla
Post by unknownLe 02/09/2018 à 22:45, Où sont passés le coffre et la femme de Benalla ?
Egalité par-ci, inégalité par-là, ce n'est pas un soutien de l'état
juif, l'état des juifs avant tout, qui va donner quelque leçon sur
"l'égalité des citoyens devant la loi" !
Vous paraissez triste et amer. Vous savez, ne pas être juif n'est pas
une tare insurmontable.
Vous parlez des non-réélus ?
Vous retardez de plus d'un demi-siècle. Depuis le concile Vatican II et
la déclaration Nostra Aetate, l'Église admet officiellement que la
Première alliance n'a jamais été révoquée.
Vous dites n'importe quoi et Vatican II c'est comme les frites mc Cain,
c'est ceux qui l'invoquent le plus qui l'ont le moins lu.
D'abord Nostra Aetate n'a aucune valeur dogmatique, et ne dit rien sur
le sujet.
Ensuite c'est précisément depuis Vatican II et la constitution
dogmatique Lumen Gentium que l'Eglise est officiellement désignée comme
http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19641121_lumen-gentium_fr.html
"Et tout comme l’Israël selon la chair cheminant dans le désert reçoit
déjà le nom d’Église de Dieu (Ne 13, 1 ; cf. Nb 20, 4 ; Dt 23, 1 s.)
ainsi le nouvel Israël qui s’avance dans le siècle présent en quête de
la cité future, celle-là permanente (cf. He 13, 14), est appelé lui
aussi : l’Église du Christ (cf. Mt 16, 18) : c’est le Christ, en effet,
qui l’a acheté de son sang (cf. Ac 20, 28), empli de son Esprit et
pourvu des moyens adaptés pour son unité visible et sociale."
Et puis ne négligez pas les protestants et orthodoxe qui lisent le même
Évangile et n'ont que faire des mitres romaines ; eux aussi lisent saint
https://saintebible.com/matthew/21-43.htm
"C'est pourquoi, je vous le dis, le royaume de Dieu vous sera enlevé, et
sera donné à une nation qui en rendra les fruits."
Il est vrai que Nostra Aetate a posé les bases du dialogue interreligieux
sans remettre encore en cause la théologie de la substitution, ce qui
sera fait un peu plus tard, sous les pontificats de Jean-Paul II, Benoît
XVI et François.
Comme le rappelle Francis Deniau, évêque de Nevers, et président du
Comité épiscopal pour les relations avec le judaïsme :
« Les chrétiens ont repris conscience de ce rappel de Paul : "les dons
et l'appel de Dieu sont irrévocables". Ils ont redécouvert concrètement
la présence d'Israël, et redécouvert que la fidélité d'Israël à sa
Torah avait, aujourd'hui et non seulement dans le passé, un sens
spirituel, une signification dans le dessein de Dieu pour le monde (...)
Aujourd'hui, l'Église a répudié toute "théologie de la substitution"
et reconnaît l'élection actuelle du peuple juif, "le peuple de Dieu de
l'Ancienne Alliance qui n'a jamais été révoquée" selon l'expression du
pape Jean-Paul II devant la communauté juive de Mayence le 17 novembre
1980. »
http://archives.eglise.catholique.fr/catho/actus/dossiers/2004/origine_christianisme/reflexion_mgrdeniau3.php
Cette reconnaissance de la pérennité de la Première Alliance sera
confirmée par les deux successeurs de Jean-Paul II, Benoît XVI et
François.