Der nibelung
2003-08-16 19:16:41 UTC
"Bagdad était une cité brillante pendant que Paris était un cloaque"
Sur la base de cette affirmation, exacte en elle-même, et de
nombreuses autres tout aussi exactes, de nombreuses personnes (en fait
c'est même une tradiction française) déduisent que l'islam fut le
porteur d'une civilisation splendide.
Il s'agit d'une erreur d'appréciation. Sa principale cause est dans
l'ignorance complète de l'histoire des civilisations du Moyen-Orient
préislamique. A l'exception de l'Egypte, celle-ci sont totalement
ignorées en France, où une personne sur dix serait capable de citer
une ville assyrienne ou Hittite.
Cette ignorance a pour conséquence que la plupart des français
s'imaginent que le Moyen-Orient (excepté, bien sur, l'Egypte) vivait
dans la préhistoire jusqu'à l'arrivée de l'Islam, lequel, dans cette
perspective, serait un vecteur de progrès. De façon encore plus
basique, ce mythe est le résultat d'une lecture simpliste : les
philosophes, les cités magnifiques, les techniques avancées pour
l'époque, c'était au moyen-orient, et le moyen-orient était musulman,
donc (ben voyons) c'est grâce à l'islam, et au passage celà vient
"compenser" (on se demande bien comment d'ailleurs) -ou du moins en
disculper la religion musulmane- les violations des droits de l'homme
en terre d'Islam de nos jours, et l'état lamentable des pays musulmans
actuels, qui est tel que 90% des jeunes marocains (et le Maroc est
loin d'être le pire, bien au contraire) rêve de quitter leur pays
(sondage commandé par le consulat général de belgique au Maroc).
Et bien, sur, on se demande bien pourquoi, alors que l'islam est
toujours là et bien là, le moyen-orient a tant perdu de sa créativité
depuis 600 ans. On cherche àç l'expliquer par des causes purement
exogènes, comme les invasions (Turcs, Croisades et Mongols).
Au terme de différentes recherches sur ce sujet, j'ai acquis la
conviction contraire. Non, la splendeur de la civilisation
moyen-orientale n'est pas un don de l'islam. Elle date de bien avant
l'islam, elle a continué à progresser quelques temps, et s'est
finalement fanée, étouffée par les religieux.
Parmi les réalisations que l'on attribue à l'islam, il y a deux
catégories : celles qui lui sont en fait antérieures et dues aux
Grecs, aux Syriaques, aux Egyptiens, Babyoniens, Persans, Hindous et
d'autres encore, et celles qui sont bel et bien arrivés sous sa
dimination, mais sont souvent dus à des juifs ou des chrétiens, et ont
presque toujours été faites contre l'islam et non par ou pour lui.
Lorsque l'on lit les Contes des Milles et une Nuits, on comprend que
les souverains qui agissaient comme ménèces ne se souciaient pas
beaucoup de l'islam. De tels livre devaient faire enrager les oulémas.
Voici une série d'exemples développant la thèse énoncée ci-avant. A
l'exception de celui sur Averroès, ils sont traduits et complétés par
mes soins d'une lettre de Peter Bet'Basoo, critique littéraire et
historien d'origine syriaque, à la présidente du groupe
hewlett-Packard.
_______________
0- Introduction
===============
Les Arabes et les Musulmans apparaissent sur la scène mondiale en
630, quand les armées de Mohammed commencent leur conquête du
Moyen-Orient.
Soyons très clairs sur le fait qu'il s'agissait d'une conquête
militaire et non une entreprise missionnaire, et par l'usage de la
force, autorisé par une déclaration de Jihad contre les infidèles,
les arabo-musulmans parvinrent à convertir et assimiler par la force
les non Arabes et les non Musulmans dans leur communauté. Très peu de
communautés indigènes du Moyen-Orient y surcévurent -- surtout les
Assyriens, les Juifs, les Arméniens et, en Egypte, les Coptes.
Ayant conquis le Moyen-Orient, les Arabes ont placé ces communautés
sous un système de gouvernance Dhimmis (voir le livre *Dhimmi*, de Bat
Ye'Or) où les communautés eurent le droit de s'autogérer comme
minorités
religieuses (Chrétiens, Juifs et Zoroastriens [les 'gens du livre']).
Ces communautés eurent à payer une taxe (appelée Jizzya en Arabe) qui
était en fait une amende pour ne pas être musulman, et était
typiquement de 80% en temps de tolérance et jusqu'à 150% en temps
d'oppression.
Cette taxe a forcé beaucoup de ces communautés à se convertir à
l'islam, ce qui était le but.
___________
1- Averroès
===========
Mythe : la pensée d'Averroes illustre le fait que l'islam était un
formidable moteur de développement philosophique
Réalité :
Toute sa vie, Averroès fut perçut par les religieux comme suspect en
tant que philosophe, car les philosophes risquent toujours
d'introduire des lectures du monde plus complexes que celle du Coran,
relativisant donc celle-ci.
Abû Yûsuf Yaqûb Al-Mansûr, sultan de l'époque, a longtemps été un
mécène, mais il était pour celà très vigoureusement critiqué par les
oulémas. Comme il avait besoin de leur soutien pour le Jihaad contre
les chrétiens et les séditions d'Afrique du Nord, il leur céda tout :
il interdit la philosophie, les livres, les études et la musique!
Averroès est exilé en 1197 à Lucena, petite ville andalouse peuplée
surtout de Juifs, en déclin depuis que les Almohades ont interdit
toute religion autre que l'Islam . Après un court exil d'un an et
demi, il est rappelé au Maroc où il reçoit le pardon du sultan, mais
n'est pas rétabli dans ses fonctions. Il meurt à Marrakech le 10 ou 11
décembre 1198 sans avoir revu l'Andalousie.
(la fin de ce paragraphe est empruntée à un texte de l'université de
Toulouse).
Les écrits d'Averroès furent totalement ignorés par les musulmans,
considérés comme exégètes. Des traducteurs juifs espagnols les ont
sauvés et leur ont permi d'arriver jusqu'à nous.
Conclusion :
Averroès n'a pas écrit grâce à l'islam, mais malgrès l'islan, contre
l'islam. Et l'obscurantisme des Talibans (qui ont reproduit les
mesures de ce sultan) n'est en rien une déviance moderne de l'islam.
Attribuer à la religion musulmane la pensée d'Averroès est du même
acabit que féliciter l'inquisition pour les travaux de Galilée et de
giodano Bruno.
_______________
2- Architecture
===============
Mythe : "ses architectes ont conçus des bâtiments qui défiaient la
gravité",
Réalité :
La révolution architecturaled'utiliser une forme parabolique au lieu
d'une forme sphérique pour les dômes et les arches a été fait par les
Assyriens plus de 1300 ans avant.
Quand aux coupoles, elles dérivent de celles des byzantins.
Un exemple frappant (tiré du site refractaires.org) : Sainte Sophie
de Constantinople a été inaugurée en 537. Elle se caractérise par une
gigantesque coupole haute de 56 mètres et de 32 mètres de diamètre.
Elle fut transformée en mosquée en 1453.
Elle représentait un défi architectural pour les musulmans. Plusieurs
architectes turcs furent exécutés pour n'avoir pas réussi à égaler
Sainte Sophie.
Le plus grand architecte ottoman, Koca Mimar Sinan (1491-1588), un
Janissaire (chrétien d'origine, converti de force à l'islam pour
devenir soldat
d'élite), écrit dans ses mémoires : « Les architectes de quelque
importance en
pays chrétiens se prétendent bien supérieurs aux musulmans, parce que
ceux-ci n'ont jamais rien réalisé qui puisse se comparer à la coupole
de Sainte-Sophie. Grâce à l'aide du Tout-Puissant et à la faveur du
Sultan, j'ai néanmoins
réussi à bâtir, pour la mosquée du sultan Selim une coupole dépassant
celle de Sainte- Sophie de quatre aunes pour le diamètre et de six
pour la hauteur. »
En réalité, il se trompait (volontairement ?) dans ses dimensions. De
plus, il vait atteint ce résultat en insérant d'inesthétiques barres
de fer horizontales dans le creux >des arcades des demi-coupoles
latérales, afin de neutraliser les poussées latérales provoquées par
la grande coupole. La mosquée de Sélim à Edirne,jamais surpassée
ultérieurement par un architecte musulman, fut terminée en 1575, plus
d'un millénaire après Sainte-Sophie ! Il fallut deux fois plus de
temps pour la construire que pour terminer son modèle.
Notons que pendant ce temps, l'Europe occidentale, que l'on décrit
comme complètement arriérée à cette époque, a su, à Florence,
construire un dôme de 39 mètres de diamètre, inauguré en 1420, et
rendu possible par la connaissance expérimentale de la résistance des
constructions.
________________
3- Mathématiques
================
Mythe :
"ses mathématiciens ont crée l'algèbre et les algorithmes qui
allaient permettre la fabrication des ordinateurs, et la création du
cryptage."
Les bases fondamentales des mathématiques modernes ont été posées non
pas des siècles, mais des millénaires avant, par les Assyriens et les
Babyloniens, qui connaissaient déjà le concept de zéro, le théorème de
Pythagore, et beaucoup, beaucoup d'autres développements que les
arabo-musulmans se sont appropriés. (voir History of Babylonian
Mathematics, Neugebauer).
S'agissant des algorithmes, le mot est certes arabes, mais ensienge
toujours à nos têtes blondes ceux d'Euclide (nombreus premiers) et de
Ptolémée (extraction de la racine carrée).
Extrait de la traduction de "Les catégories des nations" de l'écrivain
du XIème siècle Saïd :
En l'année 156 [156 de l'Hégire bien sur, donc 772 ap.JC] la calife
Al-Mânsûr [pas le même que plus haut :-) ] reçut en audience un homme
originaire de l'Inde, qui connaissait à fond le calcul appelé
"Sindhind", relatif aux mouvements des étoiles. Cet homme avait, de
plus, avec lui, dans un livre comprenant douze chapitres, des
équations astronomiques faites au moyen de sinus droits calculés à un
quart de degré près, des procédés divers pour prédire l'avenir d'après
les éclipses solaires et lunaires et les ascensions des signes
zodiacaux, etc... Il disait que c'était-là le résumé des sinus
astronomiques attribués à un monarque indou appelé Kabagar, calculés à
une seconde près. Al-Mânsûr ordonna de traduire ce livre en arabe et
d'en tirer un traité que les arabes prendraient comme ouvrage
fondamental dans l'étude des mouvements stellaires. Muhammad al-Fazârî
se chargea de ce travail et tira de ce livre l'ouvrage connu ches les
astronomes, sous le titre d'as-Sindhind al Kabîr (le Grand Sindhind):
ce mot signifie en sanscrit "temps infini". Les savants de cette
époque ce servir de ce traité jusque sous le règne d'al-Ma'mûn. A ce
moment, al-Khwarizmi en fit un abrégé pour ce prince et en tira sa
table fameuse dans tout le monde musulman".
(voilà aussi pour l'astronomie)
___________
4- Mèdecine
===========
Mythe : "ses docteurs examinèrent le corps humain, et trouvèrent de
nouveaux remèdes à des maladies".
Réalité :
L'immense majorité de ces docteurs (99%) étaient assyriens. Au
quatrième, cinquième et sixième siècles les Assyriens ont commencé à
traduire systématiquement la connaissance grecque en assyrien [le
monde hellénistique était alors à l'agonie mais avait gardé ses
connaissances].
Au début ils se concentrèrent sur le travail religieux mais passèrent
rapidement à la science, la philosophie et la médecine. Socrate,
Platon, Aristote, Galien et beaucoup d'autres furent traduit en
assyrien, puis de l'assyrien en arabe. Ce sont ces traductions arabes
que les Maures remportèrent en Espagne, et que les Espagnols ont
traduit en Latin et répandu à travers l'Europe, provoquant en partie
la renaissance Européenne.
Au sixième siècles, les Assyriens avaient commencé à exporter à
Byzance, alors phare de la civilisation grecque leur propres travaux
sur les sciences, la philosophie et la médecine. Dans le domaine de la
médecine, la famille assyrienne Bakhteesho a produit neuf génération
de médecins, et fondé la grande école médicale de Gundeshapur (Iran).
Aussi en médecine, le manuel d'ophtalmologie écrit par (l'Assyrien)
Hunay Ibn- Ishaq vers 950, resta la source d'autorité sur le sujet
jusque 1800. Ibn-Ishaq a aussi traduit en Arabes les Eléments
d'Euclide. Exemple typique des personnes que les apologistes
attribuent, plus par ignorance que par volonté délibérée de
propagande, aux arabo-musulmans, alors que c'était un assyrien
chrétien estorien, ni arabe ni musulman donc.
______________
4- Philosophie
==============
Mythe : "les arabo-musulmans ont remis à l'honneur la philosophie,
complètement délaissée depuis le temps des Grecs. Ils ont traduit les
ouvrages grecs et ont développé de nouvelles idées".
Réalité:
Le philosophe assyrien Jod d'Edesse a développé une théorie physique
de l'Univers, en langue assyrienne, qui a rivalisé avec la théorie
d'Aristote, et qui cherchait à remplacer la matière par les force (une
théorie qui anticipait quelques idées de mécanique quantique, comme la
création et la destruction spontanées de matière qui a lieu dans un
vide quantique).
Une des plus grandes réalisations assyriennes du quatrième siècle fut
la création de la première université du monde, l'Ecole de Nisibis,
qui
avait trois départements, théologie, philosophie et médecine, et qui
devint un
aimant et un centre de développement au Moyen-Orient. Les statuts
d'Ecole de Nisibis, qui ont été préservés, devinrent plus tard le
modèle sur lequel la première université italienne fut crée (voir The
Statutes of the School of Nisibis, Arthur Voobus). Quand les Arabes et
les Musulmans se répandirent à travers le Moyen Orient en 630, ils
rencontrèrent 600 ans de
civilisation assyrienne chrétienne, avec un riche héritage, une
culture très évoluée, et des nstitutions d'enseignement avancées.
C'est cette civilisation qui devint la fondation de la civilisation
médiévale du moyen-orient.
Encore une fois, en attribuer le mérite à la religion musulmane est
une escroquerie.
_____________
5- Astronomie
=============
Myhthe : "ses astronomes ont regardé dans les cieux, nommé les
étoiles, et préparé la route pour le voyage spatial et l'exploration".
Réalité :
Les astronomes en question n'étaient pas arabes mais Chaldéens et
Babyloniens (au sud de l'Iraq actuel) qui depuis des millénaires
étaient connus comme astronomes et astrologues [ces deux domaines ne
se séparèrent clairement que des siècles plus tard]n et qui furent
arabisés et islamisés par la force -- si rapidement qu'en 750 ils
avaient complètement disparus, assimilé par le rouleau-compresseur
islamique.
______________
6- Littérature
==============
Mythe : "ses écrivains créèrent des milliers d'histoires. Des
histoires de courage, de romance et de magie. Ses poètes écrivirent
sur l'amour, alors que d'autres avant eux avaient trop peur de penser
à de telles choses».
Réalité :
Il y a très peu de littérature en langue arabe venant de la période à
laquelle vous vous référez (le Coran est la seule uvre
significative), tandis que la production littéraire des Assyriens et
des Juifs était vaste. Le troisième plus grand corpus d'écrits
chrétiens [de cette époque], après le Latin et le Grec, est du aux
assyriens et dans la langue assyrienne (dite aussi Syriaque, voir
<http://www.newadvent.org/cathen/14408a.htm>.)
_____________________________
6- Censure, héritage culturel
=============================
Mythe : " Quand d'autres nations avaient peur des idées, cette
civilisation s'en accommodait, et les gardait en vie. Quand les
censeurs menacèrent de rayer les connaissances des civilisations
passées, cette civilisation garda le savoir en vie, et le passa aux
autres."
Réalité :
C'est un point très important qui la va au cur de la matière de ce
que la civilisation arabo-islamique représente. J'ai [c'est Peter
BetBasoo qui parle] écrit une critique
<http://www.aina.org/aol/peter/greek.htm> d'un livre intitulé How
Greek Science Passed to the Arabs, où l'auteur fait la liste des
traducteurs et des interpréteurs de la science grecque. Sur les 22
intellectuels listés, 20 étaient Assyrien, 1 Persan, et un Arabe. Je
déclare à la fin de mon commentaire : « La conclusion la plus
saillante qui peut être tirée du livre d' O'Leary est que les
Assyriens jouèrent un rôle significatif dans la formation de du monde
islamique via le corpus grec de connaissances.
Si c'est le cas, on doit se demander ce qui est arrivé aux
communautés chrétiennes pour qu'elles perdent cette grande
entreprisse intellectuelle qu'elles avaient établi. On peut se poser
la même question sur les Arabes. Malheureusement, , le livre d'
O'Leary ne répond pas à la question, et nous devons chercher la
réponse ailleurs. » Je n'ai pas répondu à la question que j'ai posé
dans la critique parce que ce n'était pas l'endroit pour le faire,
mais la réponse est claire, la communauté chrétienne syriaque a vu sa
population fondre par le biais de la
conversion forcée à l'Islam (pas la Jyzzia), et une fois que la
communauté est tombée sous un seuil critique, elle a cessé de produire
les intellectuels qui étaient la force entraînant la civilisation
islamique et c'est alors que le prétendu « âge d'or de l'islam » a
pris fin.
La religion musulmane elle-même a été significativement modelée par
les Assyriens et les Juifs (voir *Nestorian Influence on Islam and
Hagarism : the Making of the Islamic World*).
___________________
CONCLUSION GENERALE
===================
La civilisation Arabo-islamique n'est pas une force progressive,
c'est une force régressive ; elle ne donne pas d'impulsion, elle
freine. La grande civilisation qui est souvent avancée n'était une
réalisation
arabo-musulmane, elle était une réalisation assyrienne, juive, etc,
dont les arabes se sont emparé et qu'ils ont ensuite perdu quand ils
ont détruit, par le biais de la conversion forcée à l'Islam, la source
de la vitalité intellectuelle qui les avaient fait avance.
Quelle autre civilisation arabe/musulmane s'est élevée depuis ? Quels
autres succès arabes/musulmans peut-on citer?
Outre la civlisation arabes, celle des Turcs-Ottomans est également
décrite comme un havre de progrès et de tolérance. En fait, les
Ottomans furent extrêmement oppressifs à l'égard des non-musulmans.
Par exemple, de jeunes garçons chrétiens étaient retirés de force à
leur famille, en général vers 8-10 ans=, et enrôlés dans les
Janissaires (Yeniceri en Turc) où on les islamisait, puis les faisait
combattre pour l'état ottoman.
Quels réalisations littéraires, scientifiques ou artistiques des
Ottomans peut-on relever? Nous pouvons, d'autre part, relever le
génocide de 750 000 Syriaques, 1.5 millions d'Arméniens et 400 000
Grecs durant la première guerre mondiale par les « jeunes Turcs »
kémalistes. C'est le vrai visage de l'Islam.
Les arabo-musulmans sont engagés dans une campagne explicite de
destruction et d'expropriation des cultures et des communautés, des
identités et des idées. Partout où la civilisation arabo-musulmane a
rencontré une civilisation non-musulmane, elle a tenté de la détruire
(comme les statues bouddhistes en Afghanistan furent détruites, et
Persépolis fut détruite par l'Ayatollah Khomeyni). C'est un procédé
qui s'est répété depuis la naissance de l'islam, il y a 1400 ans, voir
l'épisode de la destruction des « idoles » sur ordre de Mahomet, et
qui est largement illustré par l'Histoire.
Si la culture «étrangère » ne peut être détruite, alors elle est
vampirisée, et les historiens révisionnistes disent que cette culture
est et était arabe, comme c'est le cas de la plupart des "réalisations
arabes" constamment citées.
Par exemple, les livres d'histoire arabes du Moyen-Orient enseignent
que les Assyriens étaient arabes, un fait qu'aucun chercheur sérieux
ne outiendrait, et qu'aucun Assyrien en vie n'accepterait. Les
assyriens établirent Ninive, l'une des grandes villes assyriennes, en
5000 BC, soit 5630 ans avant que les Arabes ne viennent dans la
région. Même le mot « arabe » est un mot assyrien, signifiant « gens
de l'Ouest « la première référence écrite aux Arabes est due au roi
assyrien Sennachérib, 800 BC, où il parle de conquérir les
"ma'rabayeh" -- Occidentaux. Voir The Might That Was Assyria, by H. W.
F.Saggs).
Texte de Peter BetBasoo.
Traduit, adapté et complété par Der Nibelung.
Sur la base de cette affirmation, exacte en elle-même, et de
nombreuses autres tout aussi exactes, de nombreuses personnes (en fait
c'est même une tradiction française) déduisent que l'islam fut le
porteur d'une civilisation splendide.
Il s'agit d'une erreur d'appréciation. Sa principale cause est dans
l'ignorance complète de l'histoire des civilisations du Moyen-Orient
préislamique. A l'exception de l'Egypte, celle-ci sont totalement
ignorées en France, où une personne sur dix serait capable de citer
une ville assyrienne ou Hittite.
Cette ignorance a pour conséquence que la plupart des français
s'imaginent que le Moyen-Orient (excepté, bien sur, l'Egypte) vivait
dans la préhistoire jusqu'à l'arrivée de l'Islam, lequel, dans cette
perspective, serait un vecteur de progrès. De façon encore plus
basique, ce mythe est le résultat d'une lecture simpliste : les
philosophes, les cités magnifiques, les techniques avancées pour
l'époque, c'était au moyen-orient, et le moyen-orient était musulman,
donc (ben voyons) c'est grâce à l'islam, et au passage celà vient
"compenser" (on se demande bien comment d'ailleurs) -ou du moins en
disculper la religion musulmane- les violations des droits de l'homme
en terre d'Islam de nos jours, et l'état lamentable des pays musulmans
actuels, qui est tel que 90% des jeunes marocains (et le Maroc est
loin d'être le pire, bien au contraire) rêve de quitter leur pays
(sondage commandé par le consulat général de belgique au Maroc).
Et bien, sur, on se demande bien pourquoi, alors que l'islam est
toujours là et bien là, le moyen-orient a tant perdu de sa créativité
depuis 600 ans. On cherche àç l'expliquer par des causes purement
exogènes, comme les invasions (Turcs, Croisades et Mongols).
Au terme de différentes recherches sur ce sujet, j'ai acquis la
conviction contraire. Non, la splendeur de la civilisation
moyen-orientale n'est pas un don de l'islam. Elle date de bien avant
l'islam, elle a continué à progresser quelques temps, et s'est
finalement fanée, étouffée par les religieux.
Parmi les réalisations que l'on attribue à l'islam, il y a deux
catégories : celles qui lui sont en fait antérieures et dues aux
Grecs, aux Syriaques, aux Egyptiens, Babyoniens, Persans, Hindous et
d'autres encore, et celles qui sont bel et bien arrivés sous sa
dimination, mais sont souvent dus à des juifs ou des chrétiens, et ont
presque toujours été faites contre l'islam et non par ou pour lui.
Lorsque l'on lit les Contes des Milles et une Nuits, on comprend que
les souverains qui agissaient comme ménèces ne se souciaient pas
beaucoup de l'islam. De tels livre devaient faire enrager les oulémas.
Voici une série d'exemples développant la thèse énoncée ci-avant. A
l'exception de celui sur Averroès, ils sont traduits et complétés par
mes soins d'une lettre de Peter Bet'Basoo, critique littéraire et
historien d'origine syriaque, à la présidente du groupe
hewlett-Packard.
_______________
0- Introduction
===============
Les Arabes et les Musulmans apparaissent sur la scène mondiale en
630, quand les armées de Mohammed commencent leur conquête du
Moyen-Orient.
Soyons très clairs sur le fait qu'il s'agissait d'une conquête
militaire et non une entreprise missionnaire, et par l'usage de la
force, autorisé par une déclaration de Jihad contre les infidèles,
les arabo-musulmans parvinrent à convertir et assimiler par la force
les non Arabes et les non Musulmans dans leur communauté. Très peu de
communautés indigènes du Moyen-Orient y surcévurent -- surtout les
Assyriens, les Juifs, les Arméniens et, en Egypte, les Coptes.
Ayant conquis le Moyen-Orient, les Arabes ont placé ces communautés
sous un système de gouvernance Dhimmis (voir le livre *Dhimmi*, de Bat
Ye'Or) où les communautés eurent le droit de s'autogérer comme
minorités
religieuses (Chrétiens, Juifs et Zoroastriens [les 'gens du livre']).
Ces communautés eurent à payer une taxe (appelée Jizzya en Arabe) qui
était en fait une amende pour ne pas être musulman, et était
typiquement de 80% en temps de tolérance et jusqu'à 150% en temps
d'oppression.
Cette taxe a forcé beaucoup de ces communautés à se convertir à
l'islam, ce qui était le but.
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1- Averroès
===========
Mythe : la pensée d'Averroes illustre le fait que l'islam était un
formidable moteur de développement philosophique
Réalité :
Toute sa vie, Averroès fut perçut par les religieux comme suspect en
tant que philosophe, car les philosophes risquent toujours
d'introduire des lectures du monde plus complexes que celle du Coran,
relativisant donc celle-ci.
Abû Yûsuf Yaqûb Al-Mansûr, sultan de l'époque, a longtemps été un
mécène, mais il était pour celà très vigoureusement critiqué par les
oulémas. Comme il avait besoin de leur soutien pour le Jihaad contre
les chrétiens et les séditions d'Afrique du Nord, il leur céda tout :
il interdit la philosophie, les livres, les études et la musique!
Averroès est exilé en 1197 à Lucena, petite ville andalouse peuplée
surtout de Juifs, en déclin depuis que les Almohades ont interdit
toute religion autre que l'Islam . Après un court exil d'un an et
demi, il est rappelé au Maroc où il reçoit le pardon du sultan, mais
n'est pas rétabli dans ses fonctions. Il meurt à Marrakech le 10 ou 11
décembre 1198 sans avoir revu l'Andalousie.
(la fin de ce paragraphe est empruntée à un texte de l'université de
Toulouse).
Les écrits d'Averroès furent totalement ignorés par les musulmans,
considérés comme exégètes. Des traducteurs juifs espagnols les ont
sauvés et leur ont permi d'arriver jusqu'à nous.
Conclusion :
Averroès n'a pas écrit grâce à l'islam, mais malgrès l'islan, contre
l'islam. Et l'obscurantisme des Talibans (qui ont reproduit les
mesures de ce sultan) n'est en rien une déviance moderne de l'islam.
Attribuer à la religion musulmane la pensée d'Averroès est du même
acabit que féliciter l'inquisition pour les travaux de Galilée et de
giodano Bruno.
_______________
2- Architecture
===============
Mythe : "ses architectes ont conçus des bâtiments qui défiaient la
gravité",
Réalité :
La révolution architecturaled'utiliser une forme parabolique au lieu
d'une forme sphérique pour les dômes et les arches a été fait par les
Assyriens plus de 1300 ans avant.
Quand aux coupoles, elles dérivent de celles des byzantins.
Un exemple frappant (tiré du site refractaires.org) : Sainte Sophie
de Constantinople a été inaugurée en 537. Elle se caractérise par une
gigantesque coupole haute de 56 mètres et de 32 mètres de diamètre.
Elle fut transformée en mosquée en 1453.
Elle représentait un défi architectural pour les musulmans. Plusieurs
architectes turcs furent exécutés pour n'avoir pas réussi à égaler
Sainte Sophie.
Le plus grand architecte ottoman, Koca Mimar Sinan (1491-1588), un
Janissaire (chrétien d'origine, converti de force à l'islam pour
devenir soldat
d'élite), écrit dans ses mémoires : « Les architectes de quelque
importance en
pays chrétiens se prétendent bien supérieurs aux musulmans, parce que
ceux-ci n'ont jamais rien réalisé qui puisse se comparer à la coupole
de Sainte-Sophie. Grâce à l'aide du Tout-Puissant et à la faveur du
Sultan, j'ai néanmoins
réussi à bâtir, pour la mosquée du sultan Selim une coupole dépassant
celle de Sainte- Sophie de quatre aunes pour le diamètre et de six
pour la hauteur. »
En réalité, il se trompait (volontairement ?) dans ses dimensions. De
plus, il vait atteint ce résultat en insérant d'inesthétiques barres
de fer horizontales dans le creux >des arcades des demi-coupoles
latérales, afin de neutraliser les poussées latérales provoquées par
la grande coupole. La mosquée de Sélim à Edirne,jamais surpassée
ultérieurement par un architecte musulman, fut terminée en 1575, plus
d'un millénaire après Sainte-Sophie ! Il fallut deux fois plus de
temps pour la construire que pour terminer son modèle.
Notons que pendant ce temps, l'Europe occidentale, que l'on décrit
comme complètement arriérée à cette époque, a su, à Florence,
construire un dôme de 39 mètres de diamètre, inauguré en 1420, et
rendu possible par la connaissance expérimentale de la résistance des
constructions.
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3- Mathématiques
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Mythe :
"ses mathématiciens ont crée l'algèbre et les algorithmes qui
allaient permettre la fabrication des ordinateurs, et la création du
cryptage."
Les bases fondamentales des mathématiques modernes ont été posées non
pas des siècles, mais des millénaires avant, par les Assyriens et les
Babyloniens, qui connaissaient déjà le concept de zéro, le théorème de
Pythagore, et beaucoup, beaucoup d'autres développements que les
arabo-musulmans se sont appropriés. (voir History of Babylonian
Mathematics, Neugebauer).
S'agissant des algorithmes, le mot est certes arabes, mais ensienge
toujours à nos têtes blondes ceux d'Euclide (nombreus premiers) et de
Ptolémée (extraction de la racine carrée).
Extrait de la traduction de "Les catégories des nations" de l'écrivain
du XIème siècle Saïd :
En l'année 156 [156 de l'Hégire bien sur, donc 772 ap.JC] la calife
Al-Mânsûr [pas le même que plus haut :-) ] reçut en audience un homme
originaire de l'Inde, qui connaissait à fond le calcul appelé
"Sindhind", relatif aux mouvements des étoiles. Cet homme avait, de
plus, avec lui, dans un livre comprenant douze chapitres, des
équations astronomiques faites au moyen de sinus droits calculés à un
quart de degré près, des procédés divers pour prédire l'avenir d'après
les éclipses solaires et lunaires et les ascensions des signes
zodiacaux, etc... Il disait que c'était-là le résumé des sinus
astronomiques attribués à un monarque indou appelé Kabagar, calculés à
une seconde près. Al-Mânsûr ordonna de traduire ce livre en arabe et
d'en tirer un traité que les arabes prendraient comme ouvrage
fondamental dans l'étude des mouvements stellaires. Muhammad al-Fazârî
se chargea de ce travail et tira de ce livre l'ouvrage connu ches les
astronomes, sous le titre d'as-Sindhind al Kabîr (le Grand Sindhind):
ce mot signifie en sanscrit "temps infini". Les savants de cette
époque ce servir de ce traité jusque sous le règne d'al-Ma'mûn. A ce
moment, al-Khwarizmi en fit un abrégé pour ce prince et en tira sa
table fameuse dans tout le monde musulman".
(voilà aussi pour l'astronomie)
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4- Mèdecine
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Mythe : "ses docteurs examinèrent le corps humain, et trouvèrent de
nouveaux remèdes à des maladies".
Réalité :
L'immense majorité de ces docteurs (99%) étaient assyriens. Au
quatrième, cinquième et sixième siècles les Assyriens ont commencé à
traduire systématiquement la connaissance grecque en assyrien [le
monde hellénistique était alors à l'agonie mais avait gardé ses
connaissances].
Au début ils se concentrèrent sur le travail religieux mais passèrent
rapidement à la science, la philosophie et la médecine. Socrate,
Platon, Aristote, Galien et beaucoup d'autres furent traduit en
assyrien, puis de l'assyrien en arabe. Ce sont ces traductions arabes
que les Maures remportèrent en Espagne, et que les Espagnols ont
traduit en Latin et répandu à travers l'Europe, provoquant en partie
la renaissance Européenne.
Au sixième siècles, les Assyriens avaient commencé à exporter à
Byzance, alors phare de la civilisation grecque leur propres travaux
sur les sciences, la philosophie et la médecine. Dans le domaine de la
médecine, la famille assyrienne Bakhteesho a produit neuf génération
de médecins, et fondé la grande école médicale de Gundeshapur (Iran).
Aussi en médecine, le manuel d'ophtalmologie écrit par (l'Assyrien)
Hunay Ibn- Ishaq vers 950, resta la source d'autorité sur le sujet
jusque 1800. Ibn-Ishaq a aussi traduit en Arabes les Eléments
d'Euclide. Exemple typique des personnes que les apologistes
attribuent, plus par ignorance que par volonté délibérée de
propagande, aux arabo-musulmans, alors que c'était un assyrien
chrétien estorien, ni arabe ni musulman donc.
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4- Philosophie
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Mythe : "les arabo-musulmans ont remis à l'honneur la philosophie,
complètement délaissée depuis le temps des Grecs. Ils ont traduit les
ouvrages grecs et ont développé de nouvelles idées".
Réalité:
Le philosophe assyrien Jod d'Edesse a développé une théorie physique
de l'Univers, en langue assyrienne, qui a rivalisé avec la théorie
d'Aristote, et qui cherchait à remplacer la matière par les force (une
théorie qui anticipait quelques idées de mécanique quantique, comme la
création et la destruction spontanées de matière qui a lieu dans un
vide quantique).
Une des plus grandes réalisations assyriennes du quatrième siècle fut
la création de la première université du monde, l'Ecole de Nisibis,
qui
avait trois départements, théologie, philosophie et médecine, et qui
devint un
aimant et un centre de développement au Moyen-Orient. Les statuts
d'Ecole de Nisibis, qui ont été préservés, devinrent plus tard le
modèle sur lequel la première université italienne fut crée (voir The
Statutes of the School of Nisibis, Arthur Voobus). Quand les Arabes et
les Musulmans se répandirent à travers le Moyen Orient en 630, ils
rencontrèrent 600 ans de
civilisation assyrienne chrétienne, avec un riche héritage, une
culture très évoluée, et des nstitutions d'enseignement avancées.
C'est cette civilisation qui devint la fondation de la civilisation
médiévale du moyen-orient.
Encore une fois, en attribuer le mérite à la religion musulmane est
une escroquerie.
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5- Astronomie
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Myhthe : "ses astronomes ont regardé dans les cieux, nommé les
étoiles, et préparé la route pour le voyage spatial et l'exploration".
Réalité :
Les astronomes en question n'étaient pas arabes mais Chaldéens et
Babyloniens (au sud de l'Iraq actuel) qui depuis des millénaires
étaient connus comme astronomes et astrologues [ces deux domaines ne
se séparèrent clairement que des siècles plus tard]n et qui furent
arabisés et islamisés par la force -- si rapidement qu'en 750 ils
avaient complètement disparus, assimilé par le rouleau-compresseur
islamique.
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6- Littérature
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Mythe : "ses écrivains créèrent des milliers d'histoires. Des
histoires de courage, de romance et de magie. Ses poètes écrivirent
sur l'amour, alors que d'autres avant eux avaient trop peur de penser
à de telles choses».
Réalité :
Il y a très peu de littérature en langue arabe venant de la période à
laquelle vous vous référez (le Coran est la seule uvre
significative), tandis que la production littéraire des Assyriens et
des Juifs était vaste. Le troisième plus grand corpus d'écrits
chrétiens [de cette époque], après le Latin et le Grec, est du aux
assyriens et dans la langue assyrienne (dite aussi Syriaque, voir
<http://www.newadvent.org/cathen/14408a.htm>.)
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6- Censure, héritage culturel
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Mythe : " Quand d'autres nations avaient peur des idées, cette
civilisation s'en accommodait, et les gardait en vie. Quand les
censeurs menacèrent de rayer les connaissances des civilisations
passées, cette civilisation garda le savoir en vie, et le passa aux
autres."
Réalité :
C'est un point très important qui la va au cur de la matière de ce
que la civilisation arabo-islamique représente. J'ai [c'est Peter
BetBasoo qui parle] écrit une critique
<http://www.aina.org/aol/peter/greek.htm> d'un livre intitulé How
Greek Science Passed to the Arabs, où l'auteur fait la liste des
traducteurs et des interpréteurs de la science grecque. Sur les 22
intellectuels listés, 20 étaient Assyrien, 1 Persan, et un Arabe. Je
déclare à la fin de mon commentaire : « La conclusion la plus
saillante qui peut être tirée du livre d' O'Leary est que les
Assyriens jouèrent un rôle significatif dans la formation de du monde
islamique via le corpus grec de connaissances.
Si c'est le cas, on doit se demander ce qui est arrivé aux
communautés chrétiennes pour qu'elles perdent cette grande
entreprisse intellectuelle qu'elles avaient établi. On peut se poser
la même question sur les Arabes. Malheureusement, , le livre d'
O'Leary ne répond pas à la question, et nous devons chercher la
réponse ailleurs. » Je n'ai pas répondu à la question que j'ai posé
dans la critique parce que ce n'était pas l'endroit pour le faire,
mais la réponse est claire, la communauté chrétienne syriaque a vu sa
population fondre par le biais de la
conversion forcée à l'Islam (pas la Jyzzia), et une fois que la
communauté est tombée sous un seuil critique, elle a cessé de produire
les intellectuels qui étaient la force entraînant la civilisation
islamique et c'est alors que le prétendu « âge d'or de l'islam » a
pris fin.
La religion musulmane elle-même a été significativement modelée par
les Assyriens et les Juifs (voir *Nestorian Influence on Islam and
Hagarism : the Making of the Islamic World*).
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CONCLUSION GENERALE
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La civilisation Arabo-islamique n'est pas une force progressive,
c'est une force régressive ; elle ne donne pas d'impulsion, elle
freine. La grande civilisation qui est souvent avancée n'était une
réalisation
arabo-musulmane, elle était une réalisation assyrienne, juive, etc,
dont les arabes se sont emparé et qu'ils ont ensuite perdu quand ils
ont détruit, par le biais de la conversion forcée à l'Islam, la source
de la vitalité intellectuelle qui les avaient fait avance.
Quelle autre civilisation arabe/musulmane s'est élevée depuis ? Quels
autres succès arabes/musulmans peut-on citer?
Outre la civlisation arabes, celle des Turcs-Ottomans est également
décrite comme un havre de progrès et de tolérance. En fait, les
Ottomans furent extrêmement oppressifs à l'égard des non-musulmans.
Par exemple, de jeunes garçons chrétiens étaient retirés de force à
leur famille, en général vers 8-10 ans=, et enrôlés dans les
Janissaires (Yeniceri en Turc) où on les islamisait, puis les faisait
combattre pour l'état ottoman.
Quels réalisations littéraires, scientifiques ou artistiques des
Ottomans peut-on relever? Nous pouvons, d'autre part, relever le
génocide de 750 000 Syriaques, 1.5 millions d'Arméniens et 400 000
Grecs durant la première guerre mondiale par les « jeunes Turcs »
kémalistes. C'est le vrai visage de l'Islam.
Les arabo-musulmans sont engagés dans une campagne explicite de
destruction et d'expropriation des cultures et des communautés, des
identités et des idées. Partout où la civilisation arabo-musulmane a
rencontré une civilisation non-musulmane, elle a tenté de la détruire
(comme les statues bouddhistes en Afghanistan furent détruites, et
Persépolis fut détruite par l'Ayatollah Khomeyni). C'est un procédé
qui s'est répété depuis la naissance de l'islam, il y a 1400 ans, voir
l'épisode de la destruction des « idoles » sur ordre de Mahomet, et
qui est largement illustré par l'Histoire.
Si la culture «étrangère » ne peut être détruite, alors elle est
vampirisée, et les historiens révisionnistes disent que cette culture
est et était arabe, comme c'est le cas de la plupart des "réalisations
arabes" constamment citées.
Par exemple, les livres d'histoire arabes du Moyen-Orient enseignent
que les Assyriens étaient arabes, un fait qu'aucun chercheur sérieux
ne outiendrait, et qu'aucun Assyrien en vie n'accepterait. Les
assyriens établirent Ninive, l'une des grandes villes assyriennes, en
5000 BC, soit 5630 ans avant que les Arabes ne viennent dans la
région. Même le mot « arabe » est un mot assyrien, signifiant « gens
de l'Ouest « la première référence écrite aux Arabes est due au roi
assyrien Sennachérib, 800 BC, où il parle de conquérir les
"ma'rabayeh" -- Occidentaux. Voir The Might That Was Assyria, by H. W.
F.Saggs).
Texte de Peter BetBasoo.
Traduit, adapté et complété par Der Nibelung.