Post by shamPost by Al KhovaresmiPost by shamC'est ainsi qu'il y a plus de 300 différences entre le
coran du Maghreb (coran de Warch) et le coran d'Orient.
N'est-ce pas ?
de quoi ???? référence stp, tu délires complètement mon vieux !
le coran de Warch ??? c'est quoi ça ???
Tu vas sans doute nous l'expliquer.
http://www.assoaime.net/ftopicp-26553.html#26553
Et puisque tu sembles n'avoir jamais entendu parler de Warch,
http://www.google.fr/search?q=coran+de+warch&hl=fr&lr=&c2coff=1&start=10&sa=N
Sham
Oui je ne connaissais pas le terme Warch, je me rappelle en avoir
entendu
parlé sous la présentation des différentes lectures admisent par le
prophète
mais ta présentation du mot Warch dans le contexte de falsification m'a
fait pensé que ces différences étaient significatives.
Mais ca ne rentre pas dans le domaine de falsification, ces différences
de
lectures sont reconnus du prophète lui même, Othman mettant fixant la
lecture de Quraish au détriment des autres qui continuèrent à etre
diffusé
par transmision orale au travers des différentes écoles. Cette version
de
Warch donc n'a rien de nouveau, les idfférences de lectures
n'introduisent
pas des différences d'interprétations et ne peuvent etre utilisé comme
preuve de falsification puisque reconnu dès le départ par le prophète
lui
même pour permettre aux différents arabes de différentes tribus et
région
de lire le coran avec leur propre différence d'accentuation.
Chaque lecture est reconnu au travers de chaine de récitateurs
remontant
au prophète lui même.
je te fais un copie coller plus détaillé, je ne suis pas spécialiste en
la
matière et ne suis pas assez fort en arabe pour m'en faire spécialiste.
Lis
si tu as un peu de temps. Je comprend cependant que la lecture soit
lourde, c'est un truc de spécialiste.
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La lecture la plus répandue est aujourd?hui utilisée par plus de
quatre-vingts pour cent des musulmans du monde. Elle est diffusée au
Moyen-Orient et plus généralement dans toute l?Asie, raison pour
laquelle nous la qualifions d'orientale. Quant à l?autre lecture, on la
retrouve surtout en Afrique, soit à l?occident du monde musulman, d'où
sa désignation de lecture occidentale.
Les différences de lecture ont fait l?objet d?études attentives, car
leur origine remonte au prophète lui-même. La lecture orientale, la
plus répandue, est appelée "lecture de Koufa" (????? ???????), et la
lecture occidentale est dite "lecture de Médine" (????? ???????).
Koufa, au sud de Bagdad, était l?une de ces riches villes des plaines
iraqiennes. Baignée par l?Euphrate, elle a connu un très grand
rayonnement culturel et religieux, aux premiers siècles de l?Islam. Sa
mosquée, en particulier, était l?une des plus influentes universités de
l?etat musulman.
Parmi les spécialités universitaires qui y étaient enseignées, figurait
la science de la lecture du Qoran. cette discipline avait, à l?époque,
pas moins de trois professeurs qui y détenaient une chaire, chacun
étant spécialiste de différentes lectures du Qoran.
La lecture de Koufa est aussi connue sous le nom de "lecture de Hafs"
(????? ???), du nom de l?un des spécialistes de cette science qui,
formé à Koufa au deuxième siècle de l?hégire, fixa par écrit l?une des
lectures qui y étaient enseignées. Le Qoran était déjà fixé par écrit
avec la Vulgate d?Othman. Ce qui a été précisé ultérieurement, ce dont
il est question ici, c?est la voyellisation établissant les règles de
la psalmodie.
Quant à Médine, ville au climat tempéré au milieu du désert hostile
d?Arabie, au nord de La Mecque, elle connut une renommée au moins
équivalente à celle de Koufa. Elle fut en effet, du vivant du prophète,
la première capitale de l?Etat naissant. Cent cinquante ans après la
mort de Mohammed, elle possédait aussi une université qui, quoique plus
modeste que celle de Koufa, avait une chaire de "lecture du Qoran".
Warch était l?un des spécialistes de la lecture médinoise. Et, comme
son homologue Hafs, il consigna par écrit une autre lecture du Qoran.
C?est pourquoi on appelle aussi la lecture de Médine, "lecture de
Warch" (????? ???).
Ces différentes lectures (??????), faisant l?objet d?un enseignement
universitaire, avaient toutes pour origine le prophète lui-même. En
effet, pour être retenues comme "lectures du Qoran", elles devaient
être certifiées comme ayant été validées par celui-ci. Pour cela, il
fallait définir avec une extrême précision la ou les chaînes de
transmission de chaque lecture, c?est-à-dire de qui telle personne
avait appris telle lecture, en remontant jusqu'à Mohammed lui-même :
"un tel a appris d'un tel, qui lui-même a appris d'un tel (...) qui
lui-même a appris du prophète".
Pour parler de lectures différentes, il suffit de quelques mots
prononcés différemment ou de quelques versets découpés différemment. Il
ne s?agit en aucun cas de différences concernant l?ensemble du texte
qoranique.
On constate donc que, très tôt, les différentes lectures ont fait
l?objet d?un enseignement extrêmement précis et rigoureux, dans un
souci constant de fidélité à la révélation qoranique. Au total,
quatorze lectures ont été retenues comme exactes. Autrement dit, selon
les théologiens musulmans, le prophète Mohammed avait validé au moins
quatorze manières différentes de psalmodier le Qoran.
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variantes de lectures. (suite hafs et warch)
Nous l'avons vu, chaque Compagnon n'apprenait pas du Prophète toutes
les variantes de récitation d'un passage du Coran. Le Prophète
enseignait à l'un un passage donné d'une façon donnée, à l'autre le
même passage avec des variantes.
Avec l'agrandissement du territoire musulman après la mort du Prophète,
différents Compagnons s'installent dans différentes villes, parfois
éloignées les unes des autres. Et des groupes considérables d'élèves
fréquentent les Compagnons spécialistes de la récitation du Coran pour
apprendre d'eux la récitation du texte coranique. Une variante donnée,
enseignée par le Prophète à un Compagnon donné, se transmet ainsi à
certains musulmans vivant dans une région donnée.
Or, dans le but d'uniformiser les copies coraniques et de mettre fin
aux quatre types de divergences évoquées plus haut, Uthman demande que
les copies coraniques antérieures soient toutes brûlées (rapporté par
Al-Bukharî, n° 4702). Avec cette universalisation des copies
coraniques, il y a désormais plusieurs conditions pour qu'une variante
de récitation puisse être récitée comme texte du Coran. D'une part il
faut qu'il soit prouvé par une chaîne de transmission authentique que
cette variante a été enseignée par le Prophète. Mais d'autre part, même
dotée de la chaîne de transmission voulue, il faut dorénavant que cette
variante puisse également être récitée à partir de la graphie des
copies coraniques préparées par la commission de Uthman (graphie qu'on
nomme "ar-rasm al-'uthmânî") (Fath ul-bârî, tome 9 pp. 38-39, Al-Itqân,
p. 242, p. 252). Toute variante de récitation doit donc remplir
désormais deux conditions pour être acceptée en tant que variante du
texte coranique :
- être prouvée du Prophète par une chaîne de transmission authentique
(sahîh) et reconnue (mutawâtir ou mash'hûr) ;
- pouvoir être récitée à partir de la graphie des copies de Uthman.
Or, peu à peu, jusqu'aux 2ème-3ème siècles après la mort du Prophète,
ce que l'on peut appeler "des écoles des variantes" se constituent
autour de spécialistes : chacune de ces écoles s'est distinguée des
autres par rapport au fait que chacune rapporte une partie des
variantes de récitation que le Prophète avait enseignées.
Tout ce qui est relaté en tant que variante de récitation du texte
coranique peut dès lors être classé dans l'une des catégories suivantes
:
a) la variante mutawâtir : elle est rapportée du Prophète même par un
si grand nombre de personnes qu'il est impossible que cet ensemble de
personnes se soient trompées (mâ naqalahû jam'un lâ yumkinu tawâtu'uhum
'ala-l-kadhib, 'an mithlihim, wa hâdhâ ilâ muntahâh) :
b) la variante mash'hûr : elle n'est pas rapportée par un aussi grand
nombre que la variante mutawâtir, mais elle est rapportée par une
chaîne de transmission authentique, elle peut être récitée à partir de
la graphie des copies uthmaniennes, et les spécialistes des variantes
l'ont reconnue (takûnu mash'hûratan 'inda aïmmati hâdha-sh-sha'n) ;
c) la variante âhâd : elle est rapportée par une chaîne authentique et
peut être lue à partir de la graphie des copies uthmaniennes, mais elle
n'a pas été reconnue par les spécialistes, à l'exemple de "rassûlun min
anfassikum" (Al-Itqân, p. 242) ;
d) la variante âhâd : elle est rapportée par une chaîne authentique
mais ne peut pas être lue à partir de la graphie des copies
uthmaniennes (Al-Itqân, p. 242) : "wadh-dhakari wal-unthâ" ;
e) la variante shâddh : elle est rapportée par une chaîne qui n'est pas
authentique mais faible : "malaka yawm ad-dîn" (Al-Itqân, p. 242) ;
f) la variante mawdhû' : il s'agit de celle dont il est établi qu'elle
a été inventée : les variantes relatée par Al-Khuzâ'î appartiennent à
cette catégorie (Al-Itqân, p. 242).
Seules les deux premières catégories de variantes sont acceptées.
Elles sont relatées par un ensemble de dix écoles. Il s'agit des écoles
de Ibn Kathîr (mort en 120 de l'hégire), de Nâfi' (mort en 169 de
l'hégire), de Ibn 'Amir (mort en 118 de l'hégire), de Aboû 'Amr (mort
en 154 de l'hégire), de Hamza (mort en 156 de l'hégire), de 'Asim (mort
en 127 de l'hégire), de Kissâ'ï (mort en 189 de l'hégire), de Ya'qûb
(mort en 225 de l'hégire), de Khalaf (mort en 229 de l'hégire) et de
Aboû Ja'far (mort en 130 de l'hégire).
Les chaînes de transmission de chacune de ces écoles remontant de leur
référent jusqu'au Prophète sont visibles dans An-nashr fil-qirâ'ât
il-'ashar, de Ibn al-Jazarî.
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